
Confrontés à l’incertitude entretenue par Donald Trump en matière commerciale, les clients fortunés d’Asie n’ont pas fondamentalement modifié leurs investissements, ni décidé de déplacer leurs entreprises, selon la banque Bordier
Même si Pékin et Washington ont annoncé lundi une trêve de 90 jours dans leur guerre commerciale, la Chine et l’Asie en général restent dans le viseur de Donald Trump. L’incertitude sur l’avenir de la région demeure élevée, même si les volumes de marchandises envoyées de Chine vers les Etats-Unis devraient repartir à la hausse ces prochaines semaines, après avoir chuté à la suite des annonces de tarifs douaniers du 2 avril. Dans ce contexte particulier, les clients asiatiques de la gestion de fortune n’ont pas pris de décisions hâtives et sont toujours en phase d’analyse de la situation, observe Valérie d’Argembeau, qui dirige l’activité de la banque Bordier en Asie depuis janvier.
Quarante-neuf pour cent sur les produits cambodgiens; 46% sur ceux du Vietnam, ou encore 36% sur le «made in Thaïlande». Les pays asiatiques ont figuré parmi les plus touchés par les tarifs douaniers que Donald Trump a annoncés le 2 avril. Une semaine après le «Liberation Day», le républicain a annoncé une trêve de 90 jours, jusqu’au 9 juillet, pour cette vague de taxes sur les importations américaines. Mais l’épisode n’a pas été oublié.
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